Cambadélis veut remplacer le PS par un nouveau parti

18h03 : Cambadélis appelle le PS à s’auto-dissoudre

L’ex-Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis appelle son parti à se dissoudre et le Premier secrétaire actuel Olivier Faure à démissionner après l’échec cuisant d’Anne Hidalgo à la présidentielle. « Il faut une refondation et la création d’un nouveau parti, un parti social-démocrate et populaire », insiste l’ex-Premier secrétaire dans une interview au Parisien.

Pour les prochaines élections législatives, M. Cambadelis juge « l’union improbable mais la division impossible car ce serait l’auto-élimination ». Il pose comme objectif « la cohabitation » en cas de victoire de Marine Le Pen au second tour et « une opposition frontale » ou « responsable » si Emmanuel Macron l’emporte.

17h17 : Macron à 53,5% au second tour et Le Pen à 46,5% selon un autre sondage

Un autre sondage publié ce mercredi, cette fois-ci réalisé par Elabe pour BFMTV, L’Express et SFR, donne aussi Macron gagnant au second tour (cette fois-ci avec 53,5% des voix contre 46,5% pour Le Pen, soit 1,5 point supplémentaire par rapport à dimanche). Parmi les répondants, 3 sur 10 estiment que le débat de l’entre deux tours influencera leur décision finale. 63% des inscrits sont « tout à fait certain d’aller voter » le 24 avril, 10% l’« envisagent sérieusement » et 27% « n’iront probablement pas ».

17h03 : Le Conseil constitutionnel publie les résultats officiels du premier tour

Le Conseil constitutionnel vient de publier les résultats officiels du premier tour de l’élection présidentielle. Au total, les Sages ont annulé 10 216 suffrages pour cause d’irrégularités. Sur 48 747 876 électeurs inscrits, 35 923 707 ont voté. Parmi eux, 543 609 ont voté blanc et 247 151 ont déposé un bulletin nul dans l’urne. L’abstention a été de 26,31 %. 

Voici les résultats finaux du premier tour (du premier au dernier) : Emmanuel Macron (27,85% des suffrages exprimés), Marine Le Pen (23,15%), Jean-Luc Mélenchon (21,95%), Eric Zemmour (7,07%), Valérie Pécresse (4,78%), Yannick Jadot (4,63%), Jean Lassalle (3,13%), Fabien Roussel (2,28%), Nicolas Dupont-Aignan (2,06%), Anne Hidalgo (1,74%), Philippe Poutou (0,76%) et Nathalie Arthaud (0,56%).

16h45 : Macron donné gagnant au second tour selon un sondage, mais avec peu d’avance

Selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour Le Parisien et Franceinfo paru ce mercredi, Emmanuel Macron est crédité de 55% des intentions de vote au second tour de l’élection présidentielle, contre 45% pour Marine Le Pen (avec une marge d’erreur de 3,2 points). L’écart entre les deux candidats risque d’être bien moins important qu’en 2017. Il y a cinq ans, Emmanuel Macron avait remporté la présidentielle avec 66,10% des suffrages exprimés, contre 33,90 pour la candidate du Rassemblement national.

Toujours d’après cette enquête d’opinion, les partisans de Jean-Luc Mélenchon sont les plus réticents à voter pour le président sortant le 24 avril (37% pensent le faire et 18% pensent se rabattre sur Marine Le Pen). A l’inverse, ceux d’Eric Zemmour devraient largement soutenir Marine Le Pen (81% de report). Quant à l’électorat de Valérie Pécresse, 47% devraient se tourner vers Emmanuel Macron et 25% vers Marine Le Pen. 73% des personnes interrogées disent qu’ils iraient voter si le scrutin avait lieu ce mercredi.

16h31 : L’épiscopat ne donne pas de consigne de vote mais invoque l’Evangile

La Conférence des évêques de France (CEF) n’a pas donné de consigne de vote pour le second tour de la présidentielle mais a rappelé « aux catholiques l’importance de voter et de le faire en conscience, à la lumière de l’Évangile et de la doctrine sociale de l’Église ». L’épiscopat avait pris position contre le Front national en 2002, mais pas en 2017, avant le second tour qui avait déjà opposé Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Des catholiques lui avaient reproché de ne pas avoir pris parti contre la candidate de l’extrême droite.

16h15 : Nadine Morano ne votera pas Macron au second tour

La LR Nadine Morano a indiqué ce mercredi sur Twitter qu’elle ne votera pas pour Emmanuel Macron au second tour. Selon l’ancienne ministre, le président sortant s’est rendu coupable de « complaisance avec un islam radical clairement affiché ». Son message est accompagné d’une vidéo où le candidat LREM félicite une femme « voilée et féministe ».

16h06 : Une militante exfiltrée de la conférence de Marine Le Pen

La candidate d’extrême droite présentait ce mercredi son projet en matière de politique étrangère et de diplomatie. Alors qu’un journaliste était en train de lui poser une question, une femme s’est levée et a brandi une pancarte en forme de cœur avec une photo de Marine Le Pen et Vladimir Poutine à l’intérieur. La militante a été rapidement et brutalement exfiltrée de la conférence de presse.

15h49 : Marine Le Pen ne sortirait « pas de l’accord de Paris » sur le climat

Marine Le Pen a assuré qu’elle ne sortirait « pas de l’accord de Paris » sur le climat si elle était élue le 24 avril, soulignant que la crise climatique « ne constitue pas la priorité » de sa politique étrangère. « Je ne sortirai pas de l’accord de Paris. Je suis en effet favorable aux orientations de cet accord, puisque je souhaite abandonner le plus possible des énergies fossiles au profit du nucléaire civil », a-t-elle affirmé.

15h42 : Le Pen pour « un rapprochement stratégique entre Otan et Russie » après la guerre en Ukraine

La candidate du RN, Marine Le Pen, a plaidé ce mercredi pour un « rapprochement stratégique entre l’Otan et la Russie », « dès que la guerre russo-ukrainienne sera achevée et aura été réglée par un traité de paix », lors de la présentation de son projet diplomatique à Paris.
« C’est l’intérêt de la France et de l’Europe, mais aussi je crois des États-Unis qui n’ont (…) aucun intérêt à voir émerger une étroite union sino-russe », a estimé la candidate d’extrême droite à la présidentielle, à rebours de l’actuelle position française.

14h30 : Le Pen présente sa vision de la diplomatie et de la politique étrangère

Mardi, la candidate du Rassemblement national tenait une conférence de presse au sujet de la démocratie. Aujourd’hui, c’est pour parler diplomatie et politique étrangère que Marine Le Pen réunit les journalistes. L’évènement est à suivre sur ses réseaux.

13h29 : Les institutions juives appellent à voter Macron

Les principales institutions juives de France, dont le Consistoire et le Crif, ont appelé à voter pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle au nom de la défense des « valeurs républicaines ». « Le Consistoire central de France, profondément attaché à sa devise Religion et Patrie, enjoint les Français à se mobiliser massivement le 24 avril prochain pour faire triompher, par la voie des urnes, la France qui nous rassemble », écrit l’institution représentative du culte juif dans un communiqué.

12h57 : Le Parti socialiste réunit un conseil national mardi prochain

Après la déroute d’Anne Hidalgo, qui n’a récolté que 1,75% des voix au premier tour du scrutin dimanche, le PS réunit mardi prochain son conseil national, sorte de « parlement » du parti, pour tirer le bilan de la présidentielle et suivre les avancées sur d’éventuels accords pour les législatives. « « En aucun cas ce ne sera un conseil national de règlement de comptes », assure un cadre du parti.

11h24 : Une pétition pour que Jean Castex fasse une procuration plutôt qu’un aller-retour Paris-Prades

Certains s’étaient interrogés au sujet du choix du Premier ministre de se rendre en jet privé à Prades (Pyrénées-Orientales) pour aller voter dimanche à l’occasion du premier tour. Jean Castex avait justifié ce choix par l’importance pour le chef de gouvernement de pouvoir être à Paris le plus tôt possible. Des militants écologistes ont donc lancé une pétition pour que Jean Castex fasse une procuration pour le second tour et n’ait même pas besoin de quitter la capitale.

10h47 : Mélenchon ouvre la consultation de ses électeurs pour le second tour

Quelque 310 000 personnes, inscrites sur le site de l’Action populaire avant le 10 décembre à 20 heures, peuvent donner leur avis jusqu’à samedi sur la suite à donner pour la campagne des Insoumis, qui s’est arrêtée au premier tour par l’élimination de Jean-Luc Mélenchon aux portes du second tour. « Il se fait en nous interdisant tout vote d’adhésion », précise le candidat malheureux dans un communiqué annonçant l’ouverture de la consultation.

« Cependant, l’un et l’autre ne sont pas équivalents, poursuit-il. Marine Le Pen ajoute au projet de maltraitance sociale qu’elle partage avec Emmanuel Macron un ferment dangereux d’exclusion ethnique et religieuse. […] Nous ne resterons pas sans prise de position. Vous pourrez vous exprimer dans une consultation en ligne pour dire votre choix : voter Emmanuel Macron, voter blanc ou nul, ou s’abstenir. […] Quel qu’en soit le résultat, il ne devra pas être interprété comme une consigne donnée à qui que ce soit ni entre nous ni pour ceux qui nous écoutent et nous font confiance. Il indiquera quelles sont nos appréciations dans leurs diversités. »

10h28 : Le Pen réagit au risque que sa profession de foi ne soit pas diffusée

Selon France Inter, la Commission de contrôle de la campagne électorale (CNCCEP) a demandé à la candidate du Rassemblement national de modifier sa profession de foi en raison de deux chiffres censés prouver l’échec d’Emmanuel Macron sur la question de la sécurité : « + 31% d’agressions volontaires depuis 2017 » et « 1,5 millions d’immigrés supplémentaires entrés légalement en France depuis 2017 ». Le RN assure que ces chiffres sont ceux du ministère de l’Intérieur, ce que la place Beauvau dément.

Dans le pire des cas, la commission pourrait décider de ne pas homologuer le document de la candidate. « Je ne peux pas imaginer que la CNCCEP puisse ne pas homologuer ma profession de foi car ce sont les chiffres du ministère de l’Intérieur », maintient Marine Le Pen, en déplacement dans les Hauts-de-Seine. « « Interdire ma profession de foi reviendrait à envoyer uniquement la profession d’Emmanuel Macron. […] Attention à la démocratie. »

10h07 : Près de la moitié des électeurs votera pour l’un des deux candidats pour faire barrage à l’autre

Selon une étude Ifop pour Paris Match, LCI et Sud Radio, 43% des futurs électeurs d’Emmanuel Macron au second tour choisiront le président-candidat « parce qu’ils souhaitent avant tout que Marine Le Pen ne soit pas présidente de la République ». Ce chiffre grimpe même à 46% pour les futurs électeurs de Le Pen qui refusent avant tout de voir le chef de l’Etat rester cinq ans supplémentaires à l’Elysée.

9h55: Le Pen en déplacement dans les Hauts-de-Seine

La candidate du Rassemblement national est en déplacement dans une entreprise de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine. Et en profite pour tacler son adversaire : « La vie ne s’arrête pas l’élection présidentielle, mais la France de Macron, c’est une France qui s’arrête, alors que des entreprises ferment ».

9h40 : Génération.s appelle à voter Macron au second tour

Le mouvement, fondé par Benoit Hamon en juillet 2017, indique dans un communiqué publié sur Twitter appeler à voter pour Emmanuel Macron le 24 avril « pour battre l’extrême droite ». « Nous prendrons notre part au combat politique qui s’annonce et répondrons favorablement aux initiatives permettant le rassemblement des écologistes et de la gauche », est-il indiqué.

9h20 : Macron au 20h de TF1 ce mercredi soir

Après Marine Le Pen mardi, c’est au tour d’Emmanuel Macron d’être l’invité du JT de 20h de TF1, ce mercredi soir. Les deux candidats seront de retour sur la Une pour ferrailler dans une semaine, le mercredi 20 avril à 21h pour le traditionnel débat d’entre-deux-tours.

9h05 : Attal charge Les Républicains sur la question de la proportionnelle

Ce matin sur France 2, Emmanuel Macron indiquait ne pas être opposé à l’instauration de la proportionnelle intégrale aux élections législatives. « On a présenté une réforme institutionnelle en 2018, il y avait une réforme proportionnelle qui a été proposée au Parlement, qui n’a pas été adoptée, notamment du fait des Républicains, rembobine Gabriel Attal sur le plateau de BFM TV/RMC. Il faut avancer dans ce sens. »

8h54 : La décision de Mélenchon pour les législatives « n’est pas prise », croit Manuel Bompard

Au micro de Franceinfo, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon redit souhaiter un « rassemblement » des forces de gauche autour du programme de son candidat pour les élections législatives. Quant à une candidature du chef de file des Insoumis, qui a échoué de peu à accéder au second tour du scrutin présidentiel dimanche, « il décidera, à ma connaissance la décision n’est pas prise », indique Manuel Bompard.

8h51 : Edouard Philippe redit qu’il « songera à se présenter aux législatives » si Le Pen est élue

« J’entends rester maire du Havre, la seule hypothèse dans laquelle je songerais à me présenter aux élections législatives, c’est l’hypothèse dans laquelle madame Le Pen gagnerait l’élection présidentielle, indique l’ancien Premier ministre Edouard Philippe au micro de France Inter. Je l’ai dit très tôt, depuis plusieurs mois. »

8h42 : Manuel Bompard confirme un échange SMS Macron-Mélenchon, mais dément toutes négociations

Le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon maintient la position de La France insoumise au sujet de l’échange SMS de son candidat avec Emmanuel Macron. « Jean-Luc Mélenchon a confirmé qu’il y avait eu un échange de SMS, qui concernait le sort d’un opposant politique dans un autre pays, indique Manuel Bompard sur Franceinfo. Jean-Luc Mélenchon a confirmé qu’il y avait eu un échange de SMS, qui concernait le sort d’un opposant politique dans un autre pays. Rien d’autre. »

8h34 : « Fabien Roussel ne peut pas s’exonérer de toute responsabilité », juge Manuel Bompard

Encore amer de la courte défaite de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, directeur de campagne de l’Insoumis, redit au micro de Franceinfo sa déception de n’avoir pas été soutenu par les communistes cette année. Le candidat du PCF assurait ce matin dans L’Humanité que ses électeurs n’auraient pas voté pour un autre candidat de gauche. « Je ne rejette pas la faute » sur les électeurs du Parti communiste, « il y a de l’abstention, des gens qu’on n’a pas réussi à convaincre de l’importance de se déplacer pour aller voter, mais Fabien Roussel ne peut pas s’exonérer de toute responsabilité », répond Manuel Bompard.

8h27 : « Marine Le Pen peut gagner l’élection présidentielle », redoute Edouard Philippe

L’ancien Premier ministre considère que le score d’Emmanuel Macron au premier tour est un « bon score » mais alerte sur le fait que le second tour « n’est pas joué » et que l’élection est « encore très ouverte ». « Je pense que Marine Le Pen peut gagner l’élection présidentielle », glisse Edouard Philippe au micro de France Inter, qui veut croire que « le front républicain existe encore pour beaucoup de nos concitoyens ».

8h04 : Jordan Bardella ironise sur la tribune de 50 sportifs appelant à prendre position contre Le Pen

Une cinquantaine de sportifs ont signé une tribune parue dans Le Parisien mardi appelant à prendre position contre Marine Le Pen. « C’est sûr qu’eux n’ont peut-être pas de problème de pouvoir d’achat », raille Jordan Bardella au micro de RTL. C’est sûr qu’on n’ont peut-être pas de problème pour finir les fins de mois, de sécurité compte tenu des quartiers dans lesquels ils doivent vivre. C’est le cinéma habituel de gens qui sont privilégiés, qui ne connaissent aucune des difficultés que connaissent des millions de Français. »

 7h53 : Macron veut travailler avec l’opposition à la carte, sur une « série de réformes »

« Le fait majoritaire après l’élection ne suffira pas, anticipe Emmanuel Macron au micro de France 2. Je suis lucide, les fractures qu’il y a dans le pays font que je serai conduit à devoir chercher à bâtir une capacité à rassembler des forces politiques qui ne pensent pas totalement comme moi sur tous les sujets mais qui seraient prêtes, sur une série de réformes, à travailler avec moi. »

7h49 : « Il n’y a pas d’accord » avec Nicolas Sarkozy, assure Macron

Mardi, l’ancien chef de l’Etat annonçait son soutien au président-candidat pour le deuxième tour. « Il n’y a pas d’accord avec qui que ce soit », assure Emmanuel Macron au micro de France 2. « Je me félicite du soutien de Nicolas Sarkozy, qui a été très clair et qui a marqué un soutien d’adhésion sur ce que je porte », poursuit-il, notant que « le même jour, Lionel Jospin, Bertrand Delanoë, Bernard Cazeneuve l’ont aussi fait, et je m’en félicite aussi ».

7h43 : Pour Macron, Le Pen « confond aller vers le peuple et ne pas respecter notre Constitution »

Le président-candidat dézingue au micro de France 2 la « révolution référendaire » promise par Marine Le Pen pour gouverner avec le peuple. Selon lui, Marine Le Pen dit aux Français « je vais utiliser le referendum même quand la Constitution me l’interdit ».

« Quand on a une Constitution, on en respecte les règles, sinon ça veut dire qu’on peut, sous prétexte d’être élu par le peuple, ne plus s’inscrire dans des textes qui nous dépassent, ajoute Emmanuel Macron. C’est ce qui peut nous conduire à changer les choses à sa main et à manipuler. […] Malgré les efforts, le vrai visage de l’extrême-droite revient : c’est un visage qui ne respecte pas les libertés, le cadre constitutionnel, l’indépendance de la presse et des libertés fondamentales comme l’abolition de la peine de mort. »

7h38 : Le septennat « ne vaudra de toute façon pas pour le mandat qui vient », précise Macron

Mardi, Emmanuel Macron laissait entendre qu’il était favorable au retour du septennat, disparu depuis 2002. Il « ne vaudra de toute façon pas pour le mandat qui vient », précise le président-candidat au micro de France 2. « On ne change pas les règles en cours de partie », assure-t-il. Emmanuel Macron redit également sa volonté d’introduire de la proportionnelle aux élections législatives et « qu’on peut aller » jusqu’à la proportionnelle intégrale.

« Ma proposition, c’est de pouvoir mettre en place une commission transpartisane avec toutes les sensibilités politiques qui puissent ensuite soumettre aux deux assemblées une proposition de réforme de notre Constitution pour la rénover et l’améliorer », détaille Emmanuel Macron.

7h22 : Le Pen contrainte de préciser des chiffres mal sourcés sur sa profession de foi

Selon France Inter, la Commission de contrôle de la campagne électorale (CNCCEP) a demandé à la candidate du Rassemblement national de modifier sa profession de foi en raison de deux chiffres censés prouver l’échec d’Emmanuel Macron sur la question de la sécurité : « + 31% d’agressions volontaires depuis 2017 » et « 1,5 millions d’immigrés supplémentaires entrés légalement en France depuis 2017 » . Le RN assure que ces chiffres sont ceux du ministère de l’Intérieur, ce que la place Beauvau dément.

Dans le pire des cas, la commission pourrait décider de ne pas homologuer le document de la candidate. « Mais nous demandons régulièrement des précisions de ce type, nuance l’organisme. Cela a été le cas pour plusieurs candidats avant le premier tour. »

7h03 : Les étudiants vont-ils massivement se mobiliser contre le duel Le Pen/Macron ? 

Depuis lundi matin, le campus Jourdan de l’Ecole normale supérieure est bloqué. Tout comme celui de Paris VIII depuis mardi matin, rapporte Le Parisien. Les étudiants dénoncent le choix qui leur est laissé pour le second tour, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

La mobilisation pourrait encore grossir : une assemblée générale est prévue à la Sorbonne ce mercredi pour décider de la mobilisation. Nanterre (Hauts-de-Seine) pourrait suivre. Et d’autres campus partout en France ?

7h02 : Les résultats du premier tour officiellement proclamés ce mercredi

Ce mercredi, Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, rendra public et proclamera officiellement les résultats du premier tour de l’élection présidentielle. Un cérémoniel inscrit dans l’article 58 de la Constitution.

C’est avec cette proclamation que la liste officielle des deux candidats qualifiés pour le second tour est établie. 

7h01 : Les invités des matinales

• 7h38 – France 2 : Emmanuel Macron, candidat LREM à la présidentielle
• 7h40 – RTL : Jordan Bardella, président du Rassemblement national
• 8 heures – Public Sénat Éric Woerth, soutien d’Emmanuel Macron  
• 8h30 – France Info : Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon 
• 8h30 – RMC/BFMTV : Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement

7 heures : Bienvenue dans ce direct consacré à la campagne de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle 2022.