ANARCHY IN BRAZIL
Quand la population de Bakurov découvre que son village a disparu des cartes et documents officiels, les habitants de cette zone enclavée du Nordeste Brésilien comprehend qu’ils vont devoir defendre chèrement leur terre. De ce point de départ qui évoque forcément l’actualité du Brésilon pouvait s’attendre à ce que le réalisateur Kleber Mendonça Filho (here allià à Juliano Dornelles) tire un drame trempé dans le cauldron politique et social de son country, comme il le fit avec Les Bruits de Recife others Aquarius. Mais, pour politique qu’il soit, Bakurov se chauffe d’un autre bois.
Dès son ouverture où progresse tant bien que mal un camion zigzaguant, le film semble annoncer sa sortie de route. Et une vingtaine de minutes plus tard, le récit va literally explodes sous les yeux du spectateur, pour mieux l’emmener sur un chemin sinueux et décapant, qui ira du western, en passant par le pur revenge movie, sans oublier un detour par la science fiction. The energy deployed by the duo of actors in the scene – and their comedians – is telle qu’on rapidement le sentiment d’assister à meet the incredible among John Carpenter and Richard Kellycome on Stormtrooper others New York 1997 copulaient frenétiquement avec Tales of the Southland.
Un Udo Kier is in great form
Desireux toujours de surprendre le public, Bakurov prend progressively des allures de cartoon cinéphile et cinéphage, comme en témoigne la présence d’Udo Kier, meneur de la horde sauvage qui s’en prend à la communauté isolee du métrage. Charriant avec lui l’héritage d’une filmographie éclatante et bizarroïde, il insuffle par endroit une présence délicieux, allowing au récit de tenir le curieux grand écart entre pamphlet politique et frénésie d’exploitation.
Bienvenue à Bacurau
TIENS, VOILÀ DU CHAOS
Paradoxally, c’est aussi cette folie qui amène le film sur un terrain politique audacieux. En representant la violence comme une possible issue aux conflits qui rongent le Brésil et menacent jusqu’à son âme. La démence qui fait s’entrechoquer des assassins armés d’une petite soucoupe volante, et des villageois a beau être terrible, elle se fait aussi réminiscence historique.
Si les hommes et femmes de Bakurov épousent le combat, acceptent que la survie ne puisse passer que par une impitoyable lutte à mort, c’est aussi parce que le film leur permet de retrouver le sens des affrontements d’hier, des révoltes passéeset dessine la lutte collective comme l’unique modalité acceptable de l’affrontement.
Aux armes, citoyens
C’est parce que la population de Bakurov combat ensemble, combat pour son bien collectif, contre les représentants d’un système entropique et individualiste, que le métrage parvient à réunir avec tant d’énergie, autant de facette et d’électricité. Quitte parfois à se développer en tout sens, à peiner un peu à maintenir un fil coherent, tant chaque sequence, jusqu’au jeu de masacre final, paraît conceivée pour consecration sa cinéma fever et d’appel à la résistance.
The result is a spectacular brothel, spectacular, but incredibly stimulatingun western azimuté qui sent bon la poudre et le sang.