En Russie, les féministes contre la guerre

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Le mouvement est né dans la clandestinet, le 25 fevrier, au lendemain de l’entrée des troupes russes sur le territoire ukrainien, mais comme le précis ausuittissement sa co-founder, Daria Serenka, “nous ne parts pas de zéro”. “Résistance féministe antiguerre” (Feministskoïe antivoïennoïe soprotivlenié, FAS) unites 45 organizations that exist in different sectors, to which s’ajoutent des dizaines de militantes anonymes dans sixante villes en Russie, sans compter celles qui ont dû s’exiler Un réseau de plus en plus déterminé à agir et à se faire entendre.

Cheveux courts asymétriques, consider direct, Daria Serenko, de passage à Paris début octobre, est catégorique : la violence en Ukraine alimente les violences domestiques, et vice versa. “La war et les droits des femmes sont étroitement liés, explanation car d’un côté, les hommes, qui vont revenir avec leurs traumatismes, constitute un véritable danger pour Elles. De l’autre, ceux qui committent les pires crimes [sur le champ de bataille] withont souvent les mêmes qui se montrent les plus brutaux chez eux. » La militante de 29 ans, l’une des rare public figures du mouvement, n’oublie pas de citer la première des violences, celle du pouvoir. ” Vladimir Putin is the most stupid representation of Russian masculinity, so-el. Il sert, hélas, de modèle à une partie des hommes russe, mais il ne nous représente pas. On en rigole, même si c’est difficile de se marrer dans une dictatorship. »

Poétesse, enseignante de littérature “virier de porto”, la jeune femme est partie de Russie pour se réfugier en Géorgie deux semaines après la creation de FAS et un dernier séjour en prison, du 7 au 23 février, juste avant le début de la war. Poursuivie pour “extremisme” – the presence of the logo of the Foundation of the fight against corruption of the opponent Alyaksei Navalny on his Instagram account is sufficient – she is then interpellée at the same time as her friend Maria Alekhina, member of the punk feminist group Pussy Riot. Placée en résidence surveillée, cette dernière parviendra à s’enfuir en avril, déguisée en livreuse de repas.

“Le temps de la résistance pacifique est revolu”

En Russie, le mouvement féministe n’a ceased to grow as the repression on society s’est accrued, notamente depuis la loi depenalisant les violences domestiques acceptede en 2017, avec le soutien appoyed de l’Eglise orthodoxe. But c’est bien la guerre qui a fédéré son action. Sibérienne de naissance, installed in Moscow, Daria Serenka, also militant LGBT, s’est ellemême engagée en 2014, after the first aggression of Russia against Ukraine, the annexation of Crimea and the beginning of combats armés dans le Danbas. “The war is a setback, a crucible of conservatism, underscore-t-elle. During la seconde guerre mondiale, les femmes ont pris la place des hommes à l’arrière, avant d’être de nouveau exclues des postes importantes. And whoop! On les a ensuite envoyées sur le front reproductive. »

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