Expulser davantage les “étrangers délinquants”, réformer le système d’asile et regulariser certains travailleurs sans-papiers. The government will present its immigration law project to the Council of Ministers. En voici les principaux axes, et les enjeux à venir.

Expulsions : priorité aux étrangers délinquants

Conformément aux déclarations du Minister de l’Intérieur Gérald Darmanin depuis l’été, le main axe du projet de loi visera à accélerante les expulsions d’étrangers délinquants, selon le texte transmis mid-décembre au Conseil d’État. Alors que le taux d’écution des “obligations de quitter le territoire français” (OQTF) se situate sous les les les 10%, le gouvernement veut “simplifier les règles du contentieux “étranger””, qui engorge les tribunals administratifs, en passant de duze recourses possibles contre les expulsions à quatre.

The text also provides, in the case of a serious threat to public order, to “reduce the field of protections” against the expulsion of certain immigrants who have arrived in France before the age of 13 and those who have lived there for more than 10 years . “Un frein à l’éloignement”, selon l’executif.

The draft law points out that “the part of foreign nationals in delinquency represents (…) plus double their representation in the population.” Une situation qui s’est “dégradée au cours des dernières années, particulier dans les grandes villes”, met en avant le gouvernement. L’executif veut équaleme autorises le “recourse à la coercition pour le relevé des empreintes digitales et la prize de photographie des étrangers en séjour irregulare” ou contrôlés aux frontières.

Reformer le système d’asile

The government wants to engage in a “structural reform” of the asylum with a double objective: to speed up the procedures and achieve faster expulsion. The project provides for expanding the recourse to a single judge at the National Asylum Court (CNDA), which essentially acts collegially, while leaving the Court “the possibility of returning to a collegial formation when the complexity de l’affaire le justifyera”. It also provides for the creation of “chambres territoriales du droit d’asile”, “gage de proximité et d’accessibilité pour les demandeurs” while the CNDA is currently based in the Parisian region.

Toujours dans une logique d’acceleration des procedures, des espaces France Asile seront créés, regrouping “au sein d’un même pôle” des agents de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), de l’ Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et des préfectures.

Regulariser les travailleurs sans-papiers

L’executif veut permettre aux travailleurs sans-papiers déjà présents sur le territoire d’obtenir un titre de séjour “métiers en tension”, d’une validité d’un an, dans les sectors en pénurie de main d’œuvre. Cette mesure “à titre expérimental” sera dans un premier temps “prévue jusqu’au 31 décembre 2026”, date à laquelle un rapport étudiera la pertinence de sa perennisation.

This text also provides for the creation of a pluriannual residence card “talent – medical and pharmacy professions”, intended for practitioners with diplomas outside the European Union, “dès lors qu’ils sont recrutés par un établissement de santé public ou privé à, but not profitable”. ” Aujourd’hui, soyons lucides, est-ce qu’on pense sincèrement que la restauration, les travaux agricoles et beaucoup d’autres sectors tournent sans immigration?” (…) La réponse est non”, said Emmanuel Macron in December Parisian.

Ces dispositions s’accompagneront d’une lutte renforcée contre le travail illégal, notably par des amendes pouvant aller jusqu’à 4,000 euros (8,000 in case of recidive) pour l’employer. The procedure dans le cadre des métiers en tension “relèverait de la seule inicijativa du travaileur étranger”, alors que la procédure actuelle, dans le cadre de laquelle l’employer doit initier les démarches de regularisation de son salarié, “(place) ce dernier dans la dépendance de l’employer».

Par ailleurs, the government wants to permit un accès au marché du travail sans délai pour les demandeurs d’asile “dont il est fortement probable, au consider de leur nationality, qu’ils obtiendront une protection internationale en France”, les exonérant ainsi d’ un délai de carence de six mois.

La langue française, the condition of integration

The executive wants to “condition the first delivery of a pluriannual residence permit to the minimum level of French”, where obtaining a residence permit is currently conditioned to the sole participation in a language training course . The measure vise à “inciter les étrangers qui souhaient demeurer durablement sur le territoire à se mobiliser davantage dans leur apprentissage du français”, afin de “favorer leur intégration en France”.

Quelle suite pour cette loi?

Après le conseil des ministres, le projet de loi va négocier au printemps un delicate political turn qui devrait se heurter à l’transigeance de la droite sur ce sujet symbolicique et highly inflammable. La future loi doit passer en mars au crible du Sénat, sous contrôle d’une droite hostile au projet, puis à l’approche de l’été à l’Assemblée nationale. “La logique parlementaire voudrait que le texte passe en premier à l’Assemblée.” Donc quel est le but d’envoyer ce texte d’abord au Sénat, si ce n’est d’essayer de trouver un accord avec Les Républicains? “, feint de s’interroger une source proche du dossier, qui estime que le Sénat est la “clé” de l’avenir du texte.

Son volet intégration pourrait être réduit à portion congrue après la laundryuse de chambre haute, avec pour cible designee la mesure-fare de création d’un titre de séjour “métiers en tension”, synonyme chez LR de vague de régularisations massives.

Gérald Darmanin cherche l’appui de LR

Minister of Interior Gérald Darmanin lends his hand to the Republicans, whose support is crucial for the adoption in parliament of his immigration law project and is ready to discuss “quotas to limit the regularizations”, samedi. “Je sais qu’il ya aussi des critiques sur le volet travail du texte.” Parlons-en! Chez les LR, certains défendent l’idée d’instaurer des quotas pour limiter les régularisations. Discussons-en. Nous sommes ouverts à toutes les discussions dans le cadre du débat parlementaire”, he declared in a long interview Parisian.

” Certaines ” mesures, comprendre celles favorisant les expulsions, ” vont dans le bon sens mais elles sont très largely insufficientes “, a déjà balayé le nouveau president des Républicains Eric Choti, qui a assurer le 18 janvier qu’il voterait ” contre “. Comme l’ensemble de sa famille politique, qui plaide pour un durcissement sans concession ni de contre-partie sur l’immigration, il a estimate que le gouvernement faisait ” semblant d’impose des mesures plus fermes “.

Un texte jugé trop répressif

For different reasons, CNRS Research Director Patrick Weil also thinks that the government is in a “balance sheet”. “Le projet n’a qu’un seul vrai volet, il est répressif et vise à suppress des droits” aux étrangers, estime l’historian spécialiste de la politique d’immigration, pour qui le gouvernement pourrait “regulariser en donnant des instructions aux of the prefecture “, sans passer par une loi.

“Remettre au center des débats l’intégration par le travail (…), c’est un apport essentielle du projet de loi”, a defendu le patron de l’Office Français de l’immigration et de l’intégration (Ofii ) Didier Lechy. Mais “à partir du moment où le texte est déséquilibré et penche vers le répressif, difficile d’imaginer qu’une majorité peut se dégage sur l’aile gauche”, reprise by Patrick Weil. Une aile qui s’est stimiment fait entender mi-janvier lors d’un colloque au Sénat, lors duquel des parlementaires essentially ecologists ont défendu l’accueil “unconditionnel” des exilés dans le cadre de cette loi.

“On the problem with the global philosophy of the text”, 29d sur l’asile et l’immigration depuis 1980, qui “traduit une logice de stigmatization de la population étrangère et qui fait l’amalgame entre étrangers et délinquants”, a pour sa part jugé Fanélie Carrey-Conte, secretary general of La Cimade, l’une des associations qui ont pris part aux concertations avec le gouvernement en décembre. Pour la responsible associative, ce projet de loi “alimente les idées d’extrême droite en répondant sur leur terrain”. Elle aussi pense que le texte pourrait subir de profundes modifications dans les prochaines mois: “Notre c’est que le texte soit encore plus dur en sortie d’examen parlementaire”.