De vieux bateaux hors d’usage abandonnées sur le littoral. L’image pourrait sembler poétique mais ces épaves, souvent constituentes de materials peu cyclables, s’accumulent le long des côtes françaises et posent de sérieux problèmes de pollution. Several companies develop innovative but incomplete recycling techniques. Certaines s’attaquent à la fabrication de materials plus facilement recyclables à l’avenir.
Cimetières de bateaux
En France, les bateaux hors service s’accumulent le long des côtes ou coulés au large. À l’entrée du village de Gâvres, en Bretagne, le voyageur attentif peut observer à marée basse des coques retournées, abandonnees à leur sort, remplies d’eau et envahies par de la mousse. Certain navires, en bois, ont l’air tout droit sortis d’un film de pirates. D’autres, plus modernes, faits de plastique et de composite sont bien plus récentes. Tous ont été jetés là par des proprietaires qui n’en n’avaient plus l’usage et qui n’ont pas réussi à les vendre ou à les donner.
À Gâvres, une opération de nettoyage est en cours, menée par Vassilis Spyratos de la Direction départementale des territoires et de la mer du Morbihan. ““C’est un peu si vous aviez un dechet ou votre vieille voiture abandonedene, dont vous n’avez plus besoin et que vous alliez l’abandonner en forêt”, constate-t-il. Ces déchets ne sont pas sans conséquence sur la dégradation du milieu, la biodiversité, et la pollution plastique. D’autant que Gâvres n’est pas une exception. “Il ya beaucoup d’autres sites comme ça sur le littoral français. “Rien que dans le département du Morbihan on enlève une quarantaine d’épaves par an,” regrets Vasilis Spiratos. Les proprietaires sont souvent retrouvés grâce à l’immatriculation du bateau, sommés de les enlever ou mis à l’amende.
Un dechet potentiellement toxique
Cette pollution est visual, mais pas seulement. A boat at the end of life constitutes an environmental calamity. Difficile de savoir combien ils sont à terre, hors d’usage, dans les ports, dans les jardins ou en décharge. But il y en aurait près de 5,000, échoués au large des côtes françaises, le plus souvent près du littoral. En se décomposant, un bateau dégage des substances: du plastique, des materials composites qui ne se dégradent pas, mais aussi des peintures, de l’huile, du carburant ou encore des liquides de batterie. Autant de déchets à treater avec soin. Sans compter que le nautisme a explosé en Europe depuis les années soixante, en particulier en France. Or les bateaux ayant une durée de vie de trente à quarante ans, le nombre de ces navires hors d’usage va exploser dans les prochaines années.
Déconstruire les vieux bateaux
Le center de tri Guyot Environnement de Kervignac, en Bretagne, proposes to deconstruct these boats to separate the different materials that make them up. La filière is unique in Europe. “Dans chaque bateau qui est vendu en France depuis 2019, il ya une petite somme d’argent qui est collectée par le producteur”, explanation Lucas Debievre de l’Haupre, Association for Environmentally Responsible Pleasure. “Cette some est.” reversée ensuite à l’éco-organisme, l’APER, pour financer la fin de vie des bateaux. C’est comme un système de retraite, où la vente des bateaux neufs finance la fin de vie des vieux bateaux”. Depuis 2019, l’APER ainsi déconstruit 7,500 bateaux. Première étape : dépolluer l’embarcation, pumper l’huile , le carburant, les différences liquides qui potrouillet fuir.
Seul hic, le recyclage des coques en composite, qui representante une partie importante des bateaux, n’est toujours pas solutionné. Pour in an instant, “el [la coque] va être mellège avec d’autres déchets pour afterwards être incinérée et créer de l’énergie”. This is the big challenge to come in the coming years.
Concevoir autrement
Recycler la coque, cela voudrait dire séparer les fibers de verre de la resine polyester qui les agglomère. Une association qui rend les bateaux solides, comme les pales des éoliennes.
En Suisse dans la banlieue de Lausanne, une entreprise affine une technology qui permet de séparatre ces deux éléments clefs, pour then recuperar la fiber et pourquoi pas, la commercialiser à nouveau. “Ici on développement une technologie qui permet de recycler les matériaux composites et particularly les matériaux à base de fiber de verre”, summary of Guillaume Perbin le PDG et cofondateur de la société.
The technology of Composite Recycling, la pyrolyse, consiste à chauffer le composite à très haute temperature, mais sans oxygène. La résine ne brûle pas, elle est transformée en vapeur, séparée de la fiber de verre et devient en suite de l’huile, potentially commercialisable elle aussi. Except that there are peu d’acheteurs pour cette huile. Quant à la fiber, elle ressort colorée par un dépôt de carbone, qu’il faut nettoyer.
Bien entendu, la qualité de la fiber obtenune n’égale pas celle de la fiber virge. “On a toujours une marge de progression, on est aujourd’hui à 93-95 % des properties mécaniques de la fiber virgin”, explains Guillaume Perbin, qui assure par ailleurs que son procédé émet 5 % du CO2 qui serait diffus en incinération. “Il n’y aura sans doute jamais 100% de contenu recyclé dans un bateau. On a vraiment besoin des proprieties des fibers versges qui sont exceptionnelles mais un hybride, un mélange entre les fibers versges et des fibers recyclées, ça c’est vraiment l’avenir’, conclusion, realist.
Des bateaux éco-conçus?
En quelques années, l’industrie du nautisme a donc progressé en matière de recycling. The next step will be to design boats based on new materials that are easier to recycle and more vertueux. This is the track followed by the Beneteau company, number one in the world of sail boats and number two in motor boats.
The usual resin has been replaced. “Pour faire des bateaux, aujourd’hui, we utilize des materials qui peutun se rapproche du behavior de l’œuf. La matière est liquide, on la met en température pour la mettre en forme, ensuis on la refroidit et c’est solide “The material used on this boat is different, it is closer to the behavior of chocolate,” he explained Erwan Faucher, director Recherche et Innovation chez Beneteau. La matière peut être fondue puis à nouveau durcie, puis refondue, ce qui permet de dissocier la fiber de la resine et donc à terme, d’imaginer un réemploi de ces fibers. Sachant qu’un bateau a une durée de vie de 30 à 40 ans, l’idée serait donc de réutiliser ces fibers dans les bateaux de la next generation.