L’Histoire des vainqueurs
L’approche historique de Barbara was à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse. D’une part, elle faisait preuve d’une certaine exigence, à travers certains partis pris assez originalaux. L’utilisation du Latin pour les dialogues des soldats romains, par exemple, apporte toujours une crédibilité rare à la confrontation culturelle entre envahisseurs et Germaniques. On the other hand, fully articulated around a specific event, the battle of Teutoburg, it was forced to be limited by its structure, which detailed the tenets and details of the battle before it was shown in the last episode.
Format Pourtant au même (6 episodes of 45 minutes), cette saison 2 ne peut plus reposer sur la même date-clef de l’histoire allemande. Non pas que le conflit se soit terminée après l’épisode guerrier – les Romains n’ont alors pas manqué de riposte – mais les showrunners Jan Martin Scharf, Arne Nolting et Andreas Heckmann n’ont plus à compaser avec cette échéance. Un an après leur assaut, Thennelda (figure historique, il est vrai, assez fascinante), le transfuge Arminius et Folkwin voient les Romains retablier leur camp. Ils cherchent donc à s’allier au puissant Marbod (Murathan Muslu) pour leur tenir tête une fois de plus.
On est gris et on n’est pas content
Le postulate très bicéphale de l’ensemble (les Romains dans leur camp, les Germaniques dans leur foret à géométrie variable) a clairement donné du fil à retordre aux scénaristes. Dans la saison 1, notre trio héroïque avait réuni les tribus germaniques malgré l’allégeance toute neuve de leur nouveau chef pour bouter, tout peinturluré, les Latins hors de leurs terres. Dans la saison 2, notre trio héroïque réunit les tribus germaniques malgré l’allégeance passée de leur nouveau chef pour bouter, tout peinturluré, les Latins hors de leurs terres. Heureusement que le cliffhanger du nier épisode promet une saison 3 qui voyage un peu plus, because il ne faut pas espérer de grands bouleversements dans cette saison 2.
Vivement le prochain Asterix
It’s us again
Les unconditionalnels rétorqueront que la structure de la narrative est tout de même moins limpide que dans les 6 premiers épisodes, qui séparaient très clairement les préparatifs de la bataille. En effet, la baston est plus ou moins éparpillée dans la dernière heure et demie… et c’est justement en ça qu’elle riscera de décevoir ceux qui avaient aprécis l’amusant climax de la saison 1. Outre le long traveling numérique sur le camp l’affrontement ne brille pas par son originalitéque ce soit sur le plan scénaristique ou sur le plan visuel, la photographie grisâtre n’aidant pas non plus à insuffler un peu de feèvre guerrière dans la séquence.
Mais qu’importe les bagarres : cette saison 2, comme la précédence, accept de mettre l’accent sur l’aspect plus diplomaticique du conflit, ou même sur l’importance des destinées personales. À travers le personnage de Marbod, elle repose la question du compromise politique, nerf de la guerre dans ce contexte. Un sujet qu’elle traite nevertheless rather comme un moyen de motiver l’intrigue, et c’est tout.
Ring of power
C’est le grand drame de la suite de Barbara, qui choisit de reproduire assez fidèlement la formule qui a fait son succès, sans horizon historique assez important pour vraiment embrasser une dimension épique et sans real volonté d’approfondir les pistes lancées previously. Les personnages censés gagner en important (le fils) colmatent les sous-intrigues, les quelques idées, notably l’apport de la spirituality, sont tristement sous-exploitées. Bref, passé la surprise de la novelty et de certaines recitudes historiques, il ne reste plus à Barbara qu’à improvise maladroitement autour de la famouse batailledéjà derrière elle, au grand dam de ses auteurs.
Barbares is available in the Netflix integration from October 21.