Titulaire depuis cinq matches en L1, l’ex-Napolitain est le grand gagnant du passage au milieu à quatre (et à la défense à quatre) opéré par l’entraîneur Christophe Galtier depuis deux rencontres.
Après une première titularisation timide à Lyon (wintoire 1-0), Ruiz also took advantage of absentees to impose himself. With the injury of Renato Sanches and the repositioning of Danilo Pereira in central defence, to compensate for Presnel Kimpembe’s six-week suspension, he played all the following matches in L1.
Le besoin de ménager Marco Verratti (suspendu contre Haifa) and Vitinha qui ont enormément donné aussi permis à l’Andalou de gagner du temps de jeu.
Mais c’est grâce à ses bonnes performances qu’il est resté. “Sur les matches qu’il vient de faire, il me semble qu’il a le bon tempo sur la management des temps forts et des temps faibles”, a salué Galtier after the victory in Ajaccio (3-0), vendredi.
“Elegance, percussion…”
“Je ne dirais pas pour autant qu’il a gagné sa place, mais c’est une belle découverte”, analyzes pour l’AFP l’ancien Parisien Jimmy Algerino. « Avec Vitinha, il est celui qui s’est le plus rapidement adapté parmi les recruits. »
Pour l’ancien défenseur du PSG, Ruiz “amène son élégance, sa technique, sa percussion balle au pied ou ses dédoublements de passes, pour se retrouver sur sa frappe préférentielle, l’enveloppée du pied gauche quil utilisait déjà à Naples” , où il a marqué sept buts la saison dernière.
L’Espagnol “a un gros volume de jeu”, salue Algerino, “il travaille au milieu, bonifie le return d’un Verratti ou d’un Vitinha, qui sont beaucoup plus dans un rôle d’aggressivité, de harcèlement pour recuperat le balloon”.
Ruiz n’a reçu aucun avertissement depuis le début de la saison, remarquable comparé au pedigree de Marco Verratti: huit jaunes en seize matches cette saison !
“C’est moins son registere”, Estim Algerino, consultant for Europe 1. “Déjà, ce n’est pas un joueur agressif, il met de la densità avec son phisique, et il a une undeniable qualité technology. Il peut porter le ballon, échanger avec les attaquants, et puis il ne center quasiment jamais, il va pluto frapper ou échanger.
Pour Algerino, “la première lame défensive, c’est Verratti voire Vitinha”, Ruiz est plutôt “une deuxième rampe de launch”, après la défense ou le duo italo-portugais.
“Très bon pied gauche”
L’Espagnol est aussi “un super mec, très discret, toujours avec la banane”, raconte à l’AFP Foued Kadir, qui a joué avec lui au Betis Séville (2015-2016).
“Il venait de monter chez les pros, dans le foot espagnol de petits gabarits, il était très fin techniquement malgré sa taille longiligne, capable de sortir des petits espaces”, poursuit l’international algérien.
At the age of 19, Ruiz s’impose vite. “Il a joué assez rapidement”, poursuit Kadir, returned to Martigues (National), son club de cœur, à 38 ans.
“Le nouveau coach, Juan Merino, lui a vite fait confiance, il l’entraînait depuis les équipes de jeunes et le connaissait par cœur”, pursuit le Martégal de naissance.
Ce Betis jouait un 4-4-2 classique, où Ruiz était “capable de se projecter vers l’avant, avec son très bon pied gauche”.
“Comme il est more offensive que defensif, il est more adapted à un milieu à trois, à mon avis”, estimates Kadir, “avec un récupérateur qui va gratter les ballons et un troisième joueur comme lui, pour sortir des petits espaces et relancer . This is plus number 8.”
Après trois entrées en jeu C1, seze minute à Haifa plus deux fins de match, l’Espagnol devrait être titularisé pour la première fois en C1 avec le PSG, sur un côté du losange de Galtier, dans un match où une victoire au PSG in place in the final 8e. De quoi valider l’acclimatation de Fabian Ruiz.