le chef-d’œuvre negligé de Clouzot sur la folie et l’existence

Le Salaire de la peur est ce soir à 20h50 sur Arte.

Quand Henri-Georges Clouzot s’attaque à la folie des hommes, ça donne Le Salaire de la Peurune leçon de cinéma et d’existentialisme timeless.

Au milieu de l’Amérique latine, quatre hommes sont engagés pour conduire deux camions chargese de nitroglycérine sur plus de 500 kilometers de routes sinueuses et de petits chemins de montagne afin d’éteindre un puits de pétrole en feu. Un voyage long et dangereux au coeur des ténèbres qu’Henri-George Clouzot a mis en scène dans un pur exercice de tension, un film d’adventure désabusé et viscéralement éprouvant a 1953 adaptation of George Arnaud’s novel, Le Salaire de la peur.

Un des films les plus célèbres de l’histoire du cinéma français, réalisé par l’un de ses plus grands cinéastes, mais qui est parfois negligé à côté du Convoy de la Peerre et des autres œuvres qu’il a inspired, comme Mad Max: Fury Roadalors qu’il reste un chef-d’œuvre dans lequel Clouzot depeint la noirceur du monde et des hommes à travers un conte existentiel fulminant.

Voyage au bout de l’enfer

Huit clos

From the first plan, the film introduces a desolate landscape, un théâtre de cruauté. Des cafards sont attaés ensemble et torturés dans la boe au bout d’un bâton, le passe-temps d’un garçon à moitié nu dans une rue poussiéreuse. Alors qu’un vendeur de glaces passe, l’enfant abandonne les insectes pour se diriger vers l’objet de ses convoitises, oubliant qu’il n’a pas de quoi se l’offrir, puis retourne à ses cafards pour constater qu’ un charognard a pris sa place.

Dans cette overture aussi sadique que métaphorique (que Sam Peckinpah se réappropriera en 1969 au débute de son western nihiliste La Orda Savage), Henri-George Clouzot canalise une des thématiques qu’il va exploiter tout au long de son film : les hommes, éternellement insatisfaits, current après l’impossible, même à leur détriment.

Le Salaire de la peur : photoDes vagabonds perdus au milieu de nulle part

Le paysage de Las Piedras (“Les Rochers”) is n’est pas tant un village qu’un tableau de misère et de torpeurauquel l’economiste et démographe Alfred Sauvy vient de donner la formula de “tirs-mond” en 1952. Situé dans un pays d’Amérique never clearly identified, le lieu abrite des autochtones béats, des ouvriers en sueur, des enfants qui mendient et des expatriés traînant à la recherche d’un coin d’ombre en s’amusant à lapider un chien ou à humilier le patron du taudis qu’ils occupent.

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