Comme beaucoup de méchanismes réflexes, la chair de poule est un héritage de nos très (très) lointains ancêtres. Quand les récepteurs à la surface de leur peau ressentaient le froid, ils en informaient leur cerveau et celui-ci commandait en retour la contraction de leurs muscles dits pilo-érecteurs (ou horripilateurs).

Soudain dressés à la verticale, leurs poils, alors très abondants, emprisonnaient une couche d’air isolante à la surface de leur peau. Aujourd’hui, quand nous superposons plusieurs couches de vêtements pour nous réannecher, nous faisons un peu la même thing.

Defense mechanism

Pour comprendre pourquoi la peur produit le même effet, il faut là aussi chercher du côté de nos origines préhistoriques. À la vue d’un danger, le cerveau de nos ancêtres enclenchait une crowde de méchanismes de défense, dont un ébouriffement de leur pilosité destiné à les rendre pluspressionnants aux yeux de leurs ennemis. Un peu à la manière des chats quand ils font le dos rond et ont le poil hérissé.

Plus étonnamment, avoir la chair de poule à l’écoute de musiques qui nous “remuent” ou à la contemplation d’un beau tableau pourrait relever du même principe. D’après les deux chercheurs à l’origine de l’étude parue sur le sujet en 2011, être émus nous rendrait plus vulnerables et necessaireit donc d’enclencher les mêmes réflexes défensifs qu’en cas de danger.

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