Paul Walker in a fake remake of Spielberg’s Duel

Avant de rouler des mécaniques dans Fast and FuriousPaul Walker perdait la face et le volant dans Une virée en enferan intense road trip from JJ Abrams.

Quiconque a grandi dans les années 1990 n’a pu écaper au phénomène des néo-slashers, ces films d’horreur post-modernes citant Halloween, the night of masks et al Vendredi 13 comme paragons de la peur au cinéma. Une tendance amorcée par Scream puis poursuivie ensuite avec Souviens-toi… l’été dernier you Urban legendseuls rejetons à peu près valides au milieu d’une tripotée d’avortons (on aimerait tant oublier Mortel Saint Valentine).

C’est donc dans ce contexte que sort Une Virée enfer, vendu comme un énième slasher à la mode, avec son masqué prêt à éviscerer de jeunes ados délurés. Et ô surprise, il n’en est rien. Pas de second degree nor de commentaire ironique sur le genre ici, mais un film renouant avec un esprit old-school, dans le sillage du génial Hitcher ou de l’imense By two de Steven Spielberg. L’hommage au chef-d’oeuvre de tonton Spielby is even frankly evident because it is the spiritual son of the filmmaker, JJ Abrams, who wrote the scenario and produced the project with his young company Bad Robot Productions.

Directed by John Dahl, film noir specialist, Une Virée enfer s’offre aussi la star montante Paul Walker, bientôt à l’affiche d’une des franchises les plus rapides et furieuses des années 2000. pas déraper?

SOS d’un conducteur en détresse

UNE VOIX DANS LA NOIT

Dès le générique d’ouverture, des interferences parasiticent plusieurs frequences radio. On glane alors ici et là des informations émanant de cibistes anonymes, et on saisit au vol une talk qui differe radicalement des autres transmissions. En réalité, il s’agit d’un appel téléphone à caractère privé between Lewis (Paul Walker) et Venna (Leelee Sabieski), et le simple fait de pouvoir les écouter comme on suivrait un bulletin météo a quelque chose d’inapproprié.

Quelques secondes plus tard, les deux tourtereaux appear à l’écran. Là, le jeune homme, alors en Californie, propose à la fille de ses rêves d’aller la chercher en voiture dans le Colorado pour traverser le pays ensemble, et bien sûr, elle accepte. On the route, Lewis a le malheur de recuperat son grand frere, Fuller (Steve Zahn), freshly released from prison, et se retrouve par sa faute à piéger un routier un peu trop credule au moyen d’une radio CB. Alors qu’ils lui donnent rendez-vous en pleine nuit, dans un motel, les deux frères réalisent vite qu’ils ont affaire à un détraqué de la pire espèce.

Une Virée en enfer : photo, Paul Walker, Steve ZahnChef’s radar flashes

Invisibilisé durant la quasi-totalité du film, l’antagoniste est réduit à une voix sur les ondes, mais pas n’importe laquelle, puisque c’est celle de Ted Levine, l’interprete de Buffalo Bill dans Le Silence des Agneaux. Le défi est brilliantly relevé et permet au chauffard psychopathe de s’inviter à tout moment à l’intérieur du vehicle qu’occupent les protagonistes. Véritable co-passenger, il manifeste visualement sa présence via l’oscillation lumineuse du signal radio, passant du vert au rouge. Un code couleur qui prévient asoitus du danger et que le réalisateur répercute au sein même des decors tout au long du film, au gré des feux des cars et des enseignes au néon.

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