L’abaissement de la vitesse maximum à 110 km/h revient regularly dans le débat public, comme on l’a pu constater ce weekend dans une tribune publiée par Liberation.
This text, co-signed notably by Climatologist Jean Jouzel and philosopher Dominique Bourg, specialist in environmental issues, puts forward this limitation that is part of the 149 measures proposed in 2020 by the National Climate Convention. On se souvient qu’à l’époque, Emmanuel Macron, bien échaudé par les mininables débats sur les 80 km/h, avait prudemment botté en touche en avansant qu’il fallait ” faire maturer » le débat dans la société.
Le temps de remettre en cause le sacro-saint “130” serait-il donc maintenant venu? ” Already very pertinent in 2020, this measure of energy sobriety has its interest greatly strengthened by the current situation: global tension on the energy markets following the post-Covid recovery, inflation, the war in Ukraine, the decision of the Opep de ralentir sa production, grèves dans les raffineries, etc. “, monitoring text subscriptions.
Et ceux-ci de faire référence à un survey Ifop publié l’été dernier, according to which 63% of the French would be ready to drive at 110 km/h on the autoroute. Ils omitten toutefois (voluntairement?) d’indicer dans leur texte que la question précisat les choses ainsi : ” specifically dans le but de réalises des économies de carburant. » En d’autres termes, l’argument financier prime sur l’écologie.
“25% consumption at 110 km/h”
Reste que selon cette tribune, le fait de rouler à 110 au lieu de 130 permet d’ecovar de 20% à 25% de carburant. And this is VRAI.
During a test conducted by Caradisiac in June 2020 with two Renault Mégane diesel identical in all points, one launched at 130 and the other at 110 km/h, we observed a difference in fuel consumption of the order of of the order of 25% (5.5 l/100 km against 4.1 l), for a loss of time of the order of 6 minutes per tranche of 100 km, knowing that you never drive at a constant speed sur route ouverte.
Cela represents certes un écart de temps d’une demi-heure sur un trajet de 500 km, mais les économies sont bien réelle et le benéficie écologique absolument indéniable.
120 rather than 110?
Pour autant, les 110 km/h tienen encore de l’utopia pour plusieurs raisons. Outre la question de son acceptabilité sociale, une telle measure poses un problème de sécurité routière: at 110 km/h, le risque est grand que le conducteur se laissez traire par son smartphone et/ou par les écrans équipant son véhicule.
Sachant que 69% des Français reconnaissent utiliser leur téléphone en conduisant, one imagine sans peine ce qu’il se passerait à 110 km/h sur une autoroute désert par beau temps…
Autre problème sécurité, le report de la circulation sur le réseau secondaire. En effet, à quoi bon payer l’autoroute pour y avoir l’impression de se traîner, alors que l’on roulerait à peine moins vite sur des routes nationales gratuites?
Or, l’autoroute est de loin le réseau le plus sûr avec “seulement” 8% des tués, contre 58% pour le réseau secondaire hors agglomération. Un report de curtion entrairait mécaniquement une hausse du nombre de victim.
Pour toutes ces raisons, une solution médiane intéressante pourrait être un abaissement de la limitation à 120 km/h : cela ne change pas grand-chose par rapport à 130 km/h en termes de temps perdu – 4 minutes per 100 km, d’ après nos tests – et permet tout de même un consumption gain de l’ordre de 14% (toujours d’après nos tests).
En multipliant ce résultat par les 23,550 voitures qui empruntent l’autoroute en moyenne chaque jour (soit 8.6 million par an an), on réduit déjà fortement l’empreinte carbone des transports routiers, et ce de façon assez indolore pour les automobilists.
Et en attendant que le gouvernement prenne telle ou telle mesure, chacun est bien sûr de rouler à l’allure legale qu’il souheit sur autoroute, en respecting toutefois un minimum de 80 km/h…